
“On ne peut plus faire marche arrière, on fait les Jeux, il faut qu’on “taho’e’ ” (qu’on avance ensemble, en tahitien)”
Annick Paofai, présidente de l’Association de défense du Fenua ‘aihere (zone naturelle protégée).
Teahupo’o, sur la presqu’île de Tahiti, va accueillir l’épreuve de surf des JO 2024. C’est un site connu par tous les surfeurs du monde pour sa vague mythique et ses eaux transparentes. Les juges de cette épreuve seront placés sur une tribune sur pilotis au dessus de l’eau. Le remplacement d’une tour en bois par une structure en aluminium a récemment fait polémique.
Corail brisé
Des améliorations ont été effectuées au niveau de la tour des juges, placée dans l’eau pendant la compétition. Elles ont causées de graves dommages à la biodiversité locale. Plus précisément au niveau des coraux. Ces travaux ont été réalisés par soucis de sécurité de part l’ancienneté des fondations déjà existantes. Conformément à la recommandation de Créocéan de ne pas intervenir sur les anciennes fondations pour ne pas impacter le corail qui s’y est développé, le projet prévoit que les nouvelles fondations seront insérées dans les intervalles des plots existants, au même endroit que l’ancienne tour. Les nouveaux plots permettront au corail de se fixer et de se développer, comme cela est déjà le cas pour les fondations actuelles.

Une équipe de France prometteuse
“Cette équipe de France, j’y crois fort!”
Jeremy Flores, ancien membre de l’équipe de France et ancien champion du monde Quiksilver.

Malgré les hauts et les bas qu’a connue l’organisation de l’épreuve, nous aurons une équipe de France de surf d’exception aux JO de Paris. Elle a pris la deuxième place au classement des nations des World Surfing Games. Les finales se sont tenues dans des vagues d’un mètre cinquante, ce dimanche 3 mars 2024 à Porto Rico. Johanne Defay et Kauli Vaast sont médaillés de bronze et Joan Duru quatrième de la finale messieurs. Le Brésil a raflé le titre mondial des nations. Le titre individuel pour Gabriel Medina et les deux extra quotas olympiques en remportant les classements particuliers messieurs et dames. La France aura donc quatre athlètes aux épreuves de surf aux JO à Tahiti du 27 au 30 juillet : Vahiné Fierro, Johanne Defay, Kauli Vaast et Joan Duru (sous réserve de validation en Commission Consultative des Sélections Olympiques du CNOSF).
L’épreuve
L’épreuve de surf aux JO de Tahiti se déroulera de la façon suivante : Les surfeurs effectuent des manœuvres et des figures sur une vague, et sont ensuite notés par cinq juges. Leur note dépendra de la variété de leur enchaînement, du type de figures réalisées et de leur difficulté. La vitesse, la puissance et le flow des surfeurs entrent également en ligne de compte dans les notes délivrées par les juges. La planche retenue pour les Jeux Olympiques est le shortboard. C’est une planche plus rapide et plus maniable du fait de sa taille plus réduite. A l’inverse d’un longboard, qui lui sera utilisé pour sa stabilité. Ces planches plus petites favorisent donc les figures spectaculaires.

Contexte
L’objectif de cet article est de renseigner les futurs téléspectateurs des JO de Paris sur l’épreuve de surf, un sport encore nouveau pour les JO puisque ce n’est que la deuxième fois que le surf est représenté. L’objectif est aussi d’informer le lecteur sur l’impact environnemental que peut Cet article s’adresse à tout ceux qui ont prévu de suivre l’épreuve de surf en juillet, et également à ceux qui découvre ce sport.
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